Projet de création, stratégies d’expansion, restructuration, acquisition ou remplacement d’un parc de matériels. Divers motifs peuvent imposer à l’entreprise de trouver un financement. Voici l’essentiel à savoir concernant le crédit professionnel.

Un prêt professionnel pour quoi faire ?

Il existe 3 grandes catégories de besoins pour lesquels une organisation peut requérir un financement, sous la forme d’un prêt pour une entreprise. Les entreprises peuvent solliciter un crédit pro lorsqu’elles font face à des besoins de trésorerie. Ceux-ci peuvent s’exprimer à différents moments de la vie de l’organisation : pour financer les premiers recrutements, lancer une nouvelle marque, ou faire face aux charges durant les basses saisons. La construction ou l’acquisition de locaux professionnels constituent les besoins immobiliers qui requièrent une fourchette de financement conséquente. Plus souvent, les entreprises recourent à ce genre d’emprunt pour supporter leurs besoins d’équipements informatiques, de transport, de sécurité, etc.

Diverses possibilités offertes sur le marché

Les organismes qui interviennent dans la niche des prêts professionnels déclinent leurs offres en différents types. Le crédit bail constitue une des premières formes de financement sur-mesure s’adressant à l’entreprise. Ce que l’on désigne également comme le leasing permet aux professionnels de disposer d’un équipement donné, à moindres charges. Il s’agit, concrètement, de faire acheter ledit équipement à un organisme de crédit bail et de le lui louer, sur un temps donné. A la fin de cette échéance, l’entreprise peut se porter acquéreur du bien, s’il en a les moyens. Il existe, ensuite, l’affacturage. Dans cette pratique, l’entreprise passe un contrat auprès d’un établissement de prêt spécialisé – désigné sous le nom de « factor » – pour que celui-ci lui avance le montant de ses créances clients. La gestion de ces dernières passe, de ce fait, au factor qui en assure le suivi et le recouvrement, ainsi que les éventuelles relances. La forme la plus commune d’emprunt professionnel reste le crédit contracté auprès des banques, pour lequel ces dernières proposent des conditions allégées et avantageuses. Auprès des banques, les entreprises peuvent se voir proposer des formes de prêt particulières comme la facilité de caisse, ou encore l’escompte.

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Zoom sur un emprunt pro 2.0 : le crowdfunding

Lors d’une reprise, du développement ou de la création d’une entreprise, de plus en plus d’entités font appel au financement participatif. Ce que les anglophones désignent par « crowdfunding » consiste à solliciter le soutien financier de particuliers, qui contribuent avec une visée d’intérêt ou à titre philanthropique. Plusieurs contributeurs alimentent ainsi le capital, avec des apports sous la forme d’une participation, d’un prêt ou d’un don. La pratique s’est beaucoup vulgarisée grâce à Internet et l’expansion des communautés digitales. Des sites spécialisés proposent alors des plateformes de lever de fonds aux entreprises qui veulent recourir à cette démarche. Celle-ci constitue une alternative intéressante aux emprunts pros traditionnels, lorsque l’entreprise ne reçoit pas de suites favorables à leur demande. De nombreuses start-ups porteuses de projets un peu « inattendus » utilisent souvent ce type de financement pour passer la phase du test sur le marché. Les entreprises peuvent très bien y recourir, à titre complémentaire, lorsque toutes les ressources classiques ont été mises à profit.